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Isaure : Une histoire de transmission

Chez Club Mojo, on est très fières de nos Mojo Queens. On a donc décidé de leur consacrer toute une partie de notre Blog. Ici, c’est Isaure, une participante du programme Mojo Mama d’avril 2020.

Il arrive qu’on ait des gros GROS downs dans la vie. De longs moments de passages à vide, de déprime… Parfois ça dure une semaine. Parfois des mois. Quand on est prête, il faut prendre les choses en main pour y mettre fin. C’est ce qu’a fait Isaure en participant à notre programme.

isaure : une histoire de transmission

Une matinée d’août nuageuse sur la région parisienne, on retrouve Isaure sur Zoom. Après quelques années d’expatriation, elle est revenue il ya un an et demi avec son mari et son fils de 10 mois. De nature joyeuse et optimiste, on la sent épanouie. Mais on aurait eu ce rendez-vous 5 mois plus tôt, on n’aurait pas eu droit au même discours…

Le début

« Je me suis toujours trouvé grosse », nous dit d’emblée Isaure. Mais, en règle générale, cette perception n’arrive pas toute seule. Déjà adolescente, elle lisait « la presse féminine qui te renvoie à la dictature de la maigreur ». Néanmoins, ses proches restent le facteur déterminant de son regard sur elle-même. Autour d’elle, ses proches sont aussi en conflit avec leur corps. De son adolescence jusqu’au début du programme, elle reçoit régulièrement des réflexions de son entourage plus ou moins proche, qui pense être bienveillant alors qu’elle le ressent comme une agression.

Ce qu’une mère peut transmettre

Avec Isaure, on a donc beaucoup parlé de cette histoire de transmission et de la façon dont elle y a mis fin. Elle nous a raconté une discussion qu’elle a eu avec sa mère au cours du programme, pour qu’elle arrête d’exercer une pression sur son corps. Et surtout, elle nous a confié l’importance pour elle de ne pas transmettre, ou refaire les mêmes erreurs avec ses (futurs) enfants. Elle souhaitent qu’ils ne grandissent pas avec ses angoissent sur la nourriture et le poids. Elle alerte déjà autour d’elle ses amies sur ce sujet. Il est devenu important d’être en paix avec son corps et de le faire savoir. « À 20 ans j’ai fait mon premier régime, c’était une grosse erreur car je n’étais pas spécialement grosse. C’est juste que par rapport aux standards, toutes mes copines étaient minces, et dans le milieu de mon école de commerce […] il fallait rentrer dans le moule ».

Be yourself

Toutes se ressembler, être très mince et se transmettre un regard malveillant sur nos corps n’est plus possible. Nous sommes toutes différentes, et d’ailleurs, Isaure ne manque pas de nous le rappeler.

« Il y a une citation que j’aime bien et que j’ai noté depuis longtemps. Elle est de Oscar Wilde. Il dit : « Be yourself everyone else is already taken » ».

Isaure, Mojo Mama

Pour s’extirper de ses problèmes et mener à bien ses objectifs, Isaure a donc eu l’élan inverse : elle s’est entourée d’un groupe bienveillant et d’une très bonne équipe de professionnelles (diététicienne, coach de vie, coach sportive).

« C’était pas qu’un problème de poids »

Au début de l’année 2020, Isaure a pris conscience que ça n’allait pas. C’est le début du GROS down dont on parlait en intro. A ce moment, elle a perdu confiance en elle et ne s’aime plus. Elle manque d’estime d’elle-même, se retrouve confinée alors qu’elle cherchait un travail, son mental et son corps sont fatigués, flasques… Bref, elle sent qu’il est temps de prendre les choses en main. À ce moment, « j’ai voulu une autre approche. J’ai compris que le problème venait de moi. J’avais besoin de me retrouver […] pour être plus à l’aise avec moi-même, en société, aussi avec mes ami(e)s ». Elle ajoute : « j’ai eu envie de faire quelque chose pour aller mieux, donc oui à la base je voulais perdre des kilos, mais je sentais aussi que c’étais aussi le moment d’en faire plus pour ma « tête ». L’idée de faire se travail en groupe en rencontrant des femmes dans la même dynamique m’a beaucoup plu. Savoir que je n’étais pas seule et partager cette expérience avec ses femmes bienveillantes était encourageant. »

Finalement, « c’est ok »… !

« Le programme était le début d’un process et d’un chamboulement avec des résultats à contre coup ». La mise en place de nouvelles habitudes sur le long terme a permis à Isaure d’en sentir les bénéfices quasi un mois après la fin du programme. Elle signale :

« J‘ai une meilleure image de moi et je suis plus en paix avec moi même ».

Isaure, Mojo Mama
ISAURE à LA PLAGE

Au cours du programme, Isaure prend conscience que « finalement c’est ok : d’avoir faim donc tu manges, d’avoir envie de chocolat, d’être triste donc tu pleurs, d’être content donc tu es excitée … de vivre les choses à fond, de les accepter et de les ressentir ». Cette phrase de Flore (la diététicienne) a vraiment été importante pour qu’elle apaise sa relation avec son corps. Aujourd’hui, elle nous dit que « la promesse d’apaiser sa relation à la nourriture est tenue ». Elle termine l’entretien sur une note positive en nous disant que « tout ce qu’on désire est à l’intérieur de nous. ». Aujourd’hui, tout lui sourit et on est heureuses pour elle.

Merci Isaure de nous avoir partagé ton histoire !

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